L'Ile des chasseurs d'oiseaux de Peter May

Traducteur Jean-René Dastugue
L'Île des chasseurs d'oiseaux ( The Blackhouse) est un roman policier de l'écrivain écossais Peter May publié en 2009.

Marqué par la perte récente de son fils unique, l'inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d'une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n'est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d'y être découvert. Cependant, dès l'autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires.

 Sur cette île tempétueuse du nord de l'Écosse, couverte de landes, où l'on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd'hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l'expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d'hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s'est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd'hui ?


Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au coeur de l'histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l'auteur tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.

Un livre à prolonger par le recueil photographique et carnet de voyage:



Mon petit mot

Un livre dépaysant!

 Peter May nous entraîne au fin fond de l'Ecosse, aux traditions ancestrales encore très présentes, de la langue gaélique au poids de  la religion et à cette barbare (à nos yeux) chasse aux gugas, les petits Fous de Bassan sur ce rocher diabolique.

Ce dépaysement, pour noir qu'il est , m'a vraiment captivée, presque autant que l'enquête en elle-même qui offre pourtant bon nombre de rebondissements.

Le poids de l'enfance, de sordides histoires qui refont surface, et le poids du lieu, véritable personnage à part entière...
Entre règlements de compte sordides et ancrage des traditions, un livre très équilibré entre noirceur et  découverte d'un ailleurs.
Assez envoutant!



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photo libre plan orsec (2)

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