La délicatesse de David Foenkinos

Avant un dernier article consacré à Médée , une petite lecture de début d'été:
La délicatesse de David Foenkinos

Présentation de l'éditeur

Il passait par là, elle l'avait embrassé sans réfléchir. Maintenant, elle se demande si elle a bien fait. C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise. La délicatesse est le huitième roman de David Foenkinos. Il a publié notamment Le potentiel érotique de ma femme et les séparations.
Nathalie et François sont heureux, ils s'aiment et semblent avoir la vie devant eux...
Mais, un jour, la belle mécanique s'enraye. François décède brutalement.
Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter.
Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l'amour, c'est un signe du destin : il se lance à sa conquête... tout en délicatesse.

« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins
conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi
à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye
ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, c’est parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
- Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité ».
La délicatesse a obtenu neuf prix littéraires et été traduit dans plus de quinze langues.

Les premières lignes de La délicatesse


Nathalie était plutôt discrète (une sorte de féminité suisse). Elle avait traversé l’adolescence sans heurt, respectant les passages piétons. À vingt ans, elle envisageait l’avenir comme une promesse. Elle aimait rire, elle aimait lire. Deux occupations rarement simultanées puisqu’elle préférait les histoires tristes.
 

Un livre parfait pour une soirée de début d'été! Un style, différent, les petits encarts , les notes de bas de page qui font mouche, qui apportent cette légèreté si bienvenue dans une histoire qui par moments l'est beaucoup moins, un livre dévoré en quelques heures et qui restera en bonne place sur mes étagères! Je n'ai pas vu l'adaptation ciné, toujours un peu sceptique quand j'ai aimé un livre, à l'occasion s'il passe à la télé!

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