Retour à Montechiarro, Vincent Engel

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Retour à Montechiarro

 

 1855. Adriano Lungo, un jeune orphelin, arrive dans la magnifique propriété du comte Della Rocca, au-dessus du village de Montechiarro, en Toscane. Sous la protection bienveillante de cet homme brisé par un chagrin d'amour, Adriano va faire des études et, devenu maître d'école, s'impliquer dans le destin collectif d'une Italie en pleine unification. 1919. Dans l'Italie en proie à la crise économique, Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte, pour sauver la propriété familiale, d'épouser le riche Salvatore Coniglio, aux sympathies fascistes déclarées. Sa rencontre avec le photographe Sébastien Morgan bouleversera sa vie. 1978. Laetitia revient à Montechiarro. Elle est la descendante directe de l'autre Laetitia, celle dont la fuite a désespéré, cent trente ans plus tôt, le comte Della Rocca. Dans l'Italie des " années de plomb ", elle ne sait rien des espoirs, des combats et des déchirements qui ont fait le destin de la petite cité. Trois volets, trois époques : ainsi revit toute l'histoire de l'Italie moderne, dans une saga puissante où les destins individuels, à chaque page, s'entrecroisent avec les enjeux et les bouleversements de l'Histoire.

Vincent Engel est un écrivain belge de langue française.
Professeur de littérature contemporaine à l'Université catholique de Louvain (UCL) et d'histoire contemporaine à l'Institut des hautes études des communications sociales (Ihecs), il a écrit de nombreux essais, romans, nouvelles ou pièces de théâtre.
Il est aussi critique littéraire et chroniqueur ; à ce titre, il collabore avec Le Soir, Victoire (supplément hebdomadaire du Soir) et Mint (radio).
Il a reçu de nombreux prix littéraires. Son roman Raphaël et Laetitia est le premier volet de sa fresque italienne qui se poursuit avec Retour à Montechiarro (Fayard, 2001, prix Victor Rossel des jeunes en 2001) et Requiem vénitien (Fayard, 2003).

Le début:
À présent, sa famille prenait plus de place dans le cimetière que dans les rues de Montechiarro. Adriano suivit le père Baldassare et les quelques villageois qui les avaient accompagnés jusqu’à l’entrée où on l’embrassa encore, mais avec plus d’empressement qu’à l’annonce du décès de ses parents ; la vie, décidément, était impatiente, et il fallait être riche pour pouvoir s’adonner au malheur

Mon avis : 

une période de l'Italie qui n'est pas celle que je connais le mieux, un livre qui en donne un bon éclairage.. mais que c'est noir...  
Restent l'hymne à la Toscane, et des personnages féminins auxquels on s'attache et qui font que l'on a vraiment envie de continuer la lecture... dur , mais prenant!
A conseiller aux amoureux de l'Italie, et aux amateurs de fresques familiales!

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